Saint Médard est né vers 456 à Salency d’une famille aisée de Picardie.
Médard devient évêque de Noyon en 530.

Il meurt le 8 juin 560 et est inhumé à Crouy près de Soissons.

Très tôt, il se fait connaître par la sainteté de sa vie ; on raconte qu’un jour il a donné son habit, pourtant fait des propres mains de sa mère, à un pauvre aveugle ; qu’un autre jour, il a donné un des chevaux appartenant à son père, à un voyageur dont le sien était mort. Il est aussi de bon conseil ; les villageois n’hésitent pas à venir le consulter. Venance Fortunat, poète et protégé de la reine Radegonde, relate avec force détails qu’il régla avec sagesse et discernement un litige entre deux voisins concernant le bornage de deux champs.

Patron des cultivateurs ; Il était aussi invoqué contre le mal de dents.

Saint Médard nous est surtout connu grâce aux dictons populaires : « S’il pleut à la saint Médard, il pleuvra 40 jours, sauf si Barnabé (fêté le 11 juin) lui coupe le nez ».

Il est à noter qu’avant l’adoption du calendrier grégorien, la Saint Médard tombait le 20 juin. Or le 20 juin est la veille du solstice d’été ; on entre alors dans une époque où les perturbations atmosphériques se traduisent par des orages ou des pluies. Ce qui explique les dictons populaires liant St Médard à la pluie.